samedi, mars 05, 2011

Une bonne raison de porter un casque

Il m'aura fallu longtemps avant d'abandonner mon bonnet de ski en faveur d'un casque. Les raisons pour lesquelles je n'en avait jamais portée auparavant sont à la fois personnelles, compliquées personnels, tissées dans mes traditions savoyardes, une pointe de nostalgie et, franchement, le fait d'en éprouver aucune nécessité.

C'est vrai, qu'en dépit de plus de 2.300 jours à mon actif, ma tête n'est jamais entré en contact direct avec quelque chose de dur, sauf pour quelques petites branches ou la piste lors de pirouettes occasionnelles et spontanées qui m'avaient fait atterrir sur la tête; tous les autres contact violents que j'ai pu subir se sont produits ailleurs sur mon corps ... Il est aussi vrai qu'alors que je pensais que le port du casque etait une sage décision, j'étais préoccupé par des tas de petites questions, comme la vision périphérique, les oreilles couvertes m'isolant un peu trop des bruits et des conversations et aussi une certaine forme de claustrophobie en ayant la tête un peu trop à l'étroit.

Tout cela c'était bien sûr jusqu'à ce que les caméscopes portables arrivent sur le marché. La saison dernière, je m'étais mis sérieusement à tourner des vidéos à ski avec les moyens du bord, en tenant le caméscope d'une main tout en skiant. Sur les pistes faciles ça allait à peu près, sur pentes plus fortes, cela devenait plus délicat, mais dans les bosses, c'était la catastrophe. Donc, déchiré entre mon désir de filmer tout en skiant et le besoin d'avoir une plate-forme stable pour y fixer la caméra, l'utilisation d'un casque semblait logique.

Bien sûr, j'avais envisagé de me passer de cet élément protecteur en utilisant les sangles fournie avec l'appareil, mais la fixation me paraissait guère stable et je me suis vite rendu à l'évidence que le casque était incontournable. J'en achetais donc un début Janvier, l'essayais d'abord en skiant avant d'y placer les montures destinées à recevoir le caméscope; c'est là que j'allais découvrir tout les autres avantages que m'apportait ce couvre-chef.

D'abord, un casque maintient la tête bien au chaud, surtout si vous êtes chauve comme moi. S'il arrivait de faire un peu chaud, au printemps, il y a un système de ventilation simple et efficace. L'autre grand avantage est que je n'ai pas a me soucier de mes lunettes de neiges. Elles restent attachées au casque, même si par un jour de très beau temps, je décidais de porter mes lunettes de soleil. Enfin, il y a « la prime de fin de journée; » quand il est temps de tout remballer, je prends le casque, je fourre mon cache-nez et mes gants à l'intérieur et il n'y a qu'un seul élément à se soucier. Oh oui, j'oubliais, ma tête est maintenant bien à l'abri!

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